FAQs
- Avoir été en itinérance pendant au moins 6 mois (180 jours) au cours de l’année écoulée.
- A connu l’itinérance de manière récurrente au cours des 3 dernières années, avec une durée cumulative d’au moins 18 mois (546 jours)
- Téléphone : (506) 658-4455
- Courriel : service@saintjohn.ca (lien externe)
- En personne : Rez-de-chaussée de l’hôtel de ville, 15 Market Square, du lundi au vendredi (sauf les jours fériés), de 8 h 30 à 16 h 30
Quelle est la différence entre l’itinérance et le fait de dormir à la belle étoile?
L’itinérance est un terme plus large qui englobe tous ceux qui n’ont pas de domicile permanent : Il existe de nombreuses formes différentes d’itinérance. L’itinérance comprend le sommeil à la belle étoile, les personnes vivant dans des bâtiments non conventionnels, le fait de dormir sur un canapé, de dormir dans un véhicule, les auberges, les refuges et d’autres logements temporaires.
Dormir à la belle étoile, c’est dormir en plein air, comme dans la rue, dans des tentes, des entrées, des parcs, des abribus ou des campements. Il comprenait également des personnes dormant dans des bâtiments ou d’autres lieux non conçus pour l’habitation, tels que des escaliers, des cabanons, des abris de fortune et des boîtes en carton. Le sommeil à la belle étoile est le type d’itinérance le plus visible et ce avec quoi les gens associent généralement l’itinérance.
Qu’est-ce que l’itinérance chronique?
L’itinérance chronique est définie comme des individus qui vivent l’itinérance et qui répondent à au moins un (1) des critères suivants :
Comment signaler un campement?
Personne-ressource : Centre de service à la clientèle de la Ville de Saint John
Pourquoi la Ville ne démantèle-t-elle pas simplement les campements?
C’est un mythe que le démantèlement des campements les fera disparaître. Le démantèlement des campements entraîne le déplacement des personnes vers d’autres options précaires et parfois plus dangereuses. Cela ne résout pas le problème; cela éloigne les gens des soutiens dont ils dépendent jusqu’à ce qu’ils puissent trouver un logement durable. Le logement abordable et durable est la solution pour garantir à tous les membres de la communauté des espaces sécuritaires qu’ils peuvent appeler chez eux.
Est-il vrai que les personnes qui séjournent dans les campements ont rejeté les offres de logement?
C’est un mythe que les personnes qui séjournent dans les campements ont rejeté les offres de logement. De nombreuses options de logement offertes sont temporaires, comme les lits d’hébergement ou les chambres de motel. Ces paramètres comportent souvent des règles qui peuvent limiter l’autonomie et les libertés, et ce n’est pas tout le monde qui s’y sent en sécurité. Bien que ces options fonctionnent pour certains, de nombreuses personnes qui séjournent dans les campements cherchent un logement permanent et abordable.
L’itinérance est-elle un choix?
L’itinérance peut être attribuable à divers facteurs. Souvent, les personnes sont en itinérance lorsque toutes les autres options ont été épuisées ou lorsqu’elles font face à des circonstances qui rendent difficile le maintien d’un logement. Les principaux obstacles comprennent l’expulsion, la réno-éviction, le manque de logements abordables, les défis liés à la maladie mentale, l’éclatement de la famille et les relations malsaines ou les dépendances.
Les personnes qui vivent l’itinérance sont-elles des toxicomanes?
De nombreuses personnes en itinérance ne luttent pas contre des problèmes liés à la consommation de substances ou aux dépendances. Comme le grand public, seulement un pourcentage de ceux qui sont en situation d’itinérance sont aux prises avec les dépendances. Les personnes qui sont actuellement en itinérance peuvent également lutter contre d’autres problèmes liés à leurs expériences personnelles, notamment les traumatismes et les maladies mentales.
Les personnes qui vivent l’itinérance ne sont-elles pas simplement paresseuses?
C’est un mythe que les personnes en itinérance sont paresseuses. En fait, pour survivre, de nombreuses personnes vivant une itinérance sont constamment à la recherche des nécessités de la vie, telles que la nourriture, un logement et un revenu. Les obstacles auxquels elles font face signifient qu’elles ne peuvent pas se permettre d’être inactives ou paresseuses. Par exemple, la recherche d’emploi devient beaucoup plus difficile sans avoir régulièrement accès à un téléphone, à un ordinateur ou sans avoir une adresse fixe.
Les personnes en itinérance ne devraient-elles pas simplement trouver un emploi?
Certaines personnes en itinérance sont employées, mais trouver un emploi lorsqu’on est en itinérance est beaucoup plus difficile. Les obstacles uniques comme le manque d’adresse permanente, l’accès irrégulier aux douches, les obstacles au transport et les problèmes de santé mentale rendent difficiles l’obtention et le maintien d’un emploi. Même lorsque ces personnes trouvent du travail, il s’agit souvent d’un travail à temps partiel ou rémunéré au salaire minimum, ce qui ne répond pas à leurs besoins en raison de la hausse du coût de la vie.
Les refuges ne sont-ils pas la solution pour mettre fin à l’itinérance?
Les refuges gèrent l’itinérance, mais ne la résolvent pas. Les séjours prolongés dans les refuges sont plus coûteux pour la société que de fournir des logements sociaux ou des suppléments de loyer assortis de services de soutien. De nombreuses personnes en itinérance évitent les refuges en raison du surpeuplement et d’autres préoccupations. La seule solution efficace pour mettre fin à l’itinérance est un logement permanent comportant un soutien complet. De nombreuses collectivités adoptent maintenant un modèle collaboratif pour aider des personnes et des familles à trouver un logement et un soutien adapté à leurs besoins.